une excellente et très heureuse année civile 2022

Frères et sœurs en Christ,
Pour commencer, je voudrais vous souhaiter à toutes et à tous
une excellente et très heureuse année civile 2022.
Tout au long de cette année, vivons dans la présence vivifiante du Christ qui vient sans cesse nous sauver. 
Dimanche dernier, nous fêtions l’Épiphanie du Seigneur. Cette fête nous a rappelé comment Dieu s’est manifesté à des mages, des hommes qui étaient totalement étrangers à la foi mais qui se sont mis en route vers “le roi des juifs.”


Trente ans plus tard, nous arrivons au baptême de Jésus. C’est sa première manifestation publique. C’est le premier dévoilement aux yeux de tous de ce qu’il est réellement.
Beaucoup ne voient en lui qu’un homme comme les autres. Aujourd’hui, c’est Jean Baptiste qui nous le fait connaître : “Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.”

Au travers de son baptême, Jésus s’identifie à son peuple, à toute l’humanité au nom de laquelle il sera plongé dans la mort pour en sortir libre et vainqueur, ouvrant ainsi le temps de la nouvelle création. Jésus est celui qui dit l’amour du Père à tout homme…
Le baptême de Jésus a été le point de départ de sa mission. Tout au long de son ministère, il a annoncé la Bonne Nouvelle aux pauvres, il a pardonné, guéri, relevé. Il a fait renaître l’espérance là où il n’y en avait plus. 
Comme lui, nous sommes envoyés dans le monde pour déchirer le voile qui empêche les hommes de reconnaître qu’ils sont les enfants bien-aimés du Père.
Il suffit parfois de peu de choses : un regard d’amour pour celui qui n’arrive plus à s’aimer, un geste de solidarité pour celui qui n’a plus rien, une démarche de pardon pour celui qui nous a blessés ou que l’on a blessé, une marque de très grand respect pour celui qui est méprisé et qui n’arrive plus à se respecter lui-même. Ces gestes de solidarité sont très importants. Ils contribuent à faire déchirer ce voile qui empêche de savoir qu’ils sont les fils bien aimés du Père.
Père René Tchalagassou