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En effet, à l’époque de Jésus, les assidus donnaient jusqu’à 1/10ème de leurs revenus pour l’entretien du Temple. Des donateurs de nos jours pour l’Eglise : qui en aurait une telle générosité ? Même s’ils y voyaient pour eux une œuvre de salut, leur geste nous incite à la reconnaissance !

A l’instar du Temple de Jérusalem il y 2000 ans, les murs de nos paroisses de nos jours ne sont pas en marbre blanc, ni les portes d’acacias et de cèdres du Liban serties d’or pourtant tout édifice voué à Dieu a besoin de beauté et d’entretien régulier au long des années. Et c’est un devoir pour chaque baptisé que de donner à tout pèlerin l’apparence d’un édifice à l’image du Fils de Dieu de la

même façon qu’Il a transfiguré et embelli notre cœur de baptisé. « Prenons soin de la Maison Commune » Décrets du Synode diocésain d’Evry 2022.
Mais Jésus va plus loin encore dans l’Evangile. Il dit que « pas un des cheveux de notre tête ne sera perdu » Luc 21, 18. C’est bien entendu une image mais qui doit nous inviter à dépasser le cadre physique, si beau soit-il. Le Christ nous enseigne que, racheté par sa grâce nous sommes précieux aux yeux du Père dont nous sommes devenus les enfants. Notre corps de baptisé est maintenant le nouveau Temple, celui du Saint Esprit dont le cœur est la Demeure divine. « Si quelqu’un m’aime, mon Père et moi viendrons et ferons chez lui notre Demeure ». Jean 14, 23 Ainsi, c’est par le Christ que tout notre être est une œuvre admirable et sacrée rendant gloire à son Père. Oui, « Que tes œuvres sont belles ! ».
Soyons alors de ceux qui rendent visibles la beauté et la générosité de nos paroisses comme un reflet admirable de notre cœur : Demeure de Dieu et des Hommes.

Alain, diacre