« Une assurance certaine »

Ce dimanche, I ’Evangile de Jésus Christ selon Saint Marc au chapitre 13, résonne comme un avertissement. Le Christ parle des astres se modifiants, de puissances ébranlées, d’anges aux quatre coins de la Terre, de la proximité du retour du Fils de l’Homme et de l’ultime moment connu du Père.

Et ce n’est pas un hasard si l’Eglise nous propose cet évangile au mois de novembre. Car il convient tout à fait à celui des défunts. Il fait le lien entre le temps présent et le terme de chaque temps.

Nous pensons à nos êtres chers en particulier mais aussi à tous ceux et celles que nous avons rencontré et qui de près ou de loin nous ont aidé à progresser par L’Esprit sur le chemin de la foi. Nous pensons également à ceux qui ont disparus, à ceux qui se sont donné généreusement et pour lesquels l’Eglise prie chaque jour dans son Mémento.

Catholiques, nous croyons également au Purgatoire, non comme un lieu, ni un temps, mais un état où par Miséricorde la personne défunte achève encore d’être unifiée à son Dieu.

Ainsi solidaire de ceux qui nous ont précédé et que nous attendons de revoir, l’Evangile est un avertissement pour nous. Pourquoi ?
Parce que les réalités de notre vie, les activités, la vie trépidante et les événements qui se succèdent et se bousculent les uns aux autres en s’entrechoquant ne doivent pas choquer notre âme. « Egale et silencieuse, mon âme est en moi comme un petit enfant contre sa mère » Psaume 130 et aussi : « Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, tout passe, celui qui a Dieu a tout, Dieu seul suffit » Sainte Thérèse d’Avila.

Nous devons garder la Paix intérieure nécessaire à notre âme pour être en Communion avec chacun, passés ou présents. Cet avertissement n’est pas celui d’une crainte mais un conseil de bienveillance, l’assurance qu’en se rapprochant du Christ dont le retour est proche il ne peut rien nous arriver. « J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges, ni les Puissances, ni le présent, ni l’avenir, ni les astres, ni les Cieux, ni les abîmes, ni aucune créature, rien ne pourra nous séparer de I’amour du Christ » Saint Paul aux Romains, 8

Alain, diacre