Qui est le plus grand ?

Chers frères et sœurs voilà la question que se pose les disciples de Jésus, sur le chemin qui mène à Capharnaüm !


Situons un peu le contexte. Jésus est à la fin de son ministère en Galilée. Dans son prochain voyage il va monter à Jérusalem. Il annonce une nouvelle fois à ses disciples sa passion et sa résurrection. Mais ils ne comprennent pas. Ils sont même "à côté de la plaque ".
Pour beaucoup de Juifs de l’époque, comme pour les disciples, le Messie devait arriver sur terre en grand conquérant à l’instar du roi David. Jésus est loin de ce cliché, car il veut d’abord changer la *perception* que nous avons de Dieu.
En réalité, Jésus le Messie est doux et humble, comme le cœur de Dieu !
Cependant, il n’est pas venu pour une simple libération politique, mais pour une libération totale !... En effet Le Christ vient libérer le peuple d’un mal plus grand que l’occupant Romain Il vient nous libérer du Mal qui occupe notre cœur. Il vient nous libérer des jalousies qui conduisent aux guerres, et des convoitises qui conduisent aux meurtres. Jésus nous montre une alternative aux conflits qui nous condamnent. Comment ? En devenant lui-même serviteur de son peuple. Son attitude contraste avec les attentes et les usages des gens de son époque.
Pour nous il serait *sage* de ne pas commettre les mêmes erreurs que ceux qui l’ont si injustement condamnés.
Fort de cette expérience je vous propose une piste qui pourrait nous aider à voir le monde autrement.
Exemple :
- changeons notre perception de la grandeur, car il est écrit : « Vous le savez : les chefs des nations…, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur (Mt 20,25-27).
L’évangile de Marc nous le rappelle aussi :"Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous’’ (Mc 9,35)

Bien aimés de Dieu, le Seigneur nous a mis au centre de son cœur et nous tient comme on tient un enfant dans ses bras.
Il a tout enduré pour nous. Sa mort et sa résurrection sont le chemin qui nous mène au Père Céleste. Aujourd’hui encore l’Eglise fidèle et humble continue le bon combat avec tous les *enfants* de Dieu…du monde entier !
Bonne semaine à tous, soyez bénis !

Diacre Charles-Hervé Tchanga Ngoutcheu

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