NOUVELLE VERSION DE LA PRIERE DU « NOTRE PERE »

Dans le cadre d’un chantier global entamé il y a 17 ans par les conférences épiscopales francophones, qui ont travaillé sur une nouvelle traduction intégrale de la bible, pour son usage liturgique, il a été décidé de changer une phrase de la prière du « Notre "Père ».
Les évêques français, durant leur Assemblée plénière à Lourdes (du 28 au 31 mars 2017), ont décidé de « l’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père dans toute forme de liturgie publique, le premier dimanche de l’Avent 2017 ». C’est ce qu’a indiqué, vendredi 31 mars, un communiqué de la Conférence des évêques de France (CEF).
Ainsi donc, à partir de ce premier dimanche de l’Avent, les fidèles catholiques ne diront plus, lorsqu’ils réciteront la prière du Notre Père, «  Ne nous soumets pas à la tentation » mais « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Voici donc la nouvelle version du Notre Père à réciter à compter du 3 décembre 2017 :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation
Mais délivre-nous du Mal.
Les membres de l’Église protestante unie de France (Epudf) ont, eux aussi de leur côté, recommandé à leurs paroisses, par souci « oecuménique », d’utiliser la nouvelle version, « ne nous laisse pas
entrer en tentation. »