Maranatha ! Viens, Seigneur Jésus !

Ce dimanche qui est le 33ème du temps ordinaire annonce déjà la fin de l’année liturgique. Et tout, dans les textes qui nous sont proposés, la laisse entrevoir.

En effet, la venue du « Fils de l’Homme » coïncidera avec l’apocalypse… qui est souvent traduit comme la fin du monde ; et nous les chrétiens nous y entendons la fin d’un monde et la révélation des Fils de Dieu.

Car derrière ces images terrifiantes qui ne vont pas sans agiter plus d’un imaginaire, bien des prophètes de malheur se sont levés pour prêcher l’imminence d’un cataclysme sans précédent qui rayerait le monde actuel de la carte de l’univers.

En fait, ces images qui sont évoquées, loin de nous plonger dans le désarroi, sont plutôt une invite à une attente ardente du jour de Dieu. Un jour qui se veut personnel et collectif. Un jour qui verra le terrassement des forces du mal et du péché qui rend l’homme malheureux. Un jour de détresse pour Satan et ses suppôts, mais un jour d’espérance, de gloire et de renouvellement pour ceux qui espèrent dans le Seigneur.

D’où l’urgence d’une vigilance de tous les instants, afin de guetter ce jour magnifique ; mais aussi un travail de conversion intérieure pour le préparer. Car ce bouleversement universel dont il est question va s’opérer d’abord en nous.
Nous qui sommes divisés entre le mal et le bien.

Oui si le soleil de la création s’obscurcit, c’est pour que le Seigneur devienne pour nous le soleil sans déclin qui chassera toutes nos ténèbres extérieures et intérieures, ainsi que tous nos pseudos-soleils, afin de devenir notre justification, notre lumière et notre salut.

Car alors, Il aura mis tout ce qui nous déshumanise et nous sépare de Lui sous ses pieds.

Père Patrick ANABA