« Le sel de la Catho » :

L’Institut Catholique de Paris créé il y a déjà 148 ans, et pour qui la quête de ce dimanche sera dévolue, fait partie du sel de la Terre dont parle Jésus dans l’Evangile. En effet, cet Institut permet notamment à des boursiers, des étudiants et des futurs prêtres de se former. Ainsi, par ricochet nous bénéficions dans nos paroisses de leurs compétences et de leurs connaissances. Car, si inspirée soit-elle, la connaissance en Jésus Christ s’acquiert surtout par la prière assidue, l’étude opiniâtre, la recherche critique et l’amour des Ecritures. Soyons donc généreux à ceux et celles nous qui apportent gratuitement lors des offices, de telles nourritures au salut de nos âmes. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ».


Et nous, de quel sel sommes-nous ?

Une maxime de saint Benoît Labre peut nous éclairer. « Pour vivre saintement, il faut être : de feu pour Dieu, de chair pour le prochain et de fer pour soi-même ». Ce saint évoquait donc l’amour pour Jésus Christ, l’attention et le soin apporté à nos frères et sœurs et enfin le sel et l’exigence pour soi.
Dans l’Evangile de ce dimanche en effet, Jésus pose la question de savoir comment pourrait-on assaisonner un repas si l’on venait à manquer de sel ou d’épices ? Tout paraîtrait sans doute fade et insipide.

Le sel du Synode :

En ce temps de préoccupation et d’incertitude et sociales, nous devons au contraire dans l’Eglise être vigilant. Et pour cela des repères ont été donnés grâces aux Actes Synodaux et ses 44 décrets résumés et distribués à chaque paroissien en janvier dernier. Ils se sont exprimés et les propositions seront concrétisées par la rédaction prochaine d’un Projet pastoral de Secteur. Dans l’esprit du Synode en Essonnes, nous sommes donc les acteurs et les semeurs. Nous sommes le sel du Synode.

En attendant, « Evangélisons, avec zèle ou sel, en prenant soin ».

Alain, diacre