La Promesse de la venue du Sauveur

.Dans tout périple il y a un début et une fin. Mais que fait on quand on se trouve en plein milieu du voyage ? Entre le départ et l’arrivée beaucoup d’interrogations peuvent émerger de nos têtes…
Et surtout quand le bout du tunnel est présenté comme une promesse, une libération, « le graal » tant attendu…mais dont on ne voit pas encore la couleur !
Que fait-on alors ?
On se demande s’il faut continuer ou rebrousser chemin ?
On se demande s’il faut persévérer ou abandonner ?
On se demande s’il faut croire en sa bonne étoile ou s’il faut tout simplement changer de carte ou de GPS ?


D’ailleurs ça me rappelle une chanson « Comme les rois mages, en Galilée, suivaient des yeux l’étoile du berger « ;
Eh oui le mot est dit :le berger, ou plus exactement le bon berger, c’est bien de lui qu’il s’agit. C’est Lui que nous attendons.
Je vous propose chers lecteurs et chères lectrices, de chercher cette fameuse étoile dans l’ici et le maintenant ! Aujourd’hui, où peut se trouver notre guide, notre étoile ?
Un premier indice :
c’est de constater l’effervescence populaire qui grandit. On trépigne presque d’impatience tant la joie de la naissance du Fils de Dieu se rapproche. Il y a un marché de Noël. À la maison les parents préparent des cadeaux pour les enfants. Et les enfants préparent les parents à être encore plus généreux...
Deuxième indice :
Dans la rue on ne dévisage plus le SDF, au travail on est moins dur ,on sert même le café à son employé, on est plus à l’écoute, et plus sympa avec ses collègues de bureau. Bref on s’aventure à donner gratuitement, plutôt qu’à se crêper le chignon.

Troisième indice :
Dans nos églises, la couleur liturgique de l’étole a changé !Elle n’est plus violette (synonyme du temps exclusif de l’Avent) Elle n’est pas non plus blanche immaculée (synonyme de la naissance du DIVIN ENFANT) Mais elle est intermédiaire, c’est à dire entre les deux. Elle est rose( synonyme de mi-parcours pour l’accomplissement de la Promesse)
Mais de quelle promesse s’agit-il ? Pour y répondre plongeons dans les saintes écritures. « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11,2-11)

De quoi s’agit-il ?
Il s’agit de la venue dans notre monde du Messie le Sauveur En d’autres mots, c’est la Parole Divine faite Homme. Parole annoncée par les prophètes jusqu’à Jean Baptiste .Cette bonne nouvelle incarnée en Jésus vient nous libérer des péchés et nous donner le salut !
Waouh que c’est beau !

Frères et sœurs en Christ nous voici en plein milieu de notre désert, de notre marche. Notre attente s’est teintée de joie car nous ressentons les soubresauts de notre délivrance, comme une mère ressent l’approche de l’accouchement. Alors quoi de plus normal que d’espérer, et je dirai même un peu d’anticiper cette joie, en voyant « la vie en rose » ce dimanche ! Car aujourd’hui nous renouvelons notre foi en celui qui vient ,et nous persévérons, car nous savons que c’est bien lui Le prince de la Paix .
Que ces trois indices brièvement illustrés participent à notre éclairage comme les trois bougies de l’Avent.
À l’exemple de La sainte Vierge Marie qui a entretenu le Divin enfant, que nos églises deviennent des temples de « fleurs d’Amour » bien entretenues, pour accueillir « ;TOUS LES ENFANTS » ;de ce grand DIEU d’Amour. Amen.
Diacre Charles-Hervé