L’avenir, c’est aimer

Ce dimanche, nous entendons Jésus répondre à un spécialiste du TaNak :
"De tous les Commandements lequel est le plus grand ?"
Jésus montre sans attendre et sans recherche qu’il connaît l’Écriture.

Il est La Parole. Il la vit, Il l’incarne. En donnant au scribe qui l’interroge, peut-être pour l’évaluer, le tester ou lui demander l’essentiel ; Jésus va l’édifier, le combler dans sa recherche. Il lui dit en substance :
Aimer Dieu et son prochain procède du même Amour, moi qui te parle, dit Jésus, Je le Suis, et aimer en vérité n’amoindrit pas mais parachève les sacrifices les démarches ou toutes autres bonnes oeuvres.

Alors qui aimer en premier, vu que Dieu est plus grand que tout ?
Le balancier de l’Histoire fait osciller tantôt l’Homme, tantôt Dieu en priorité.
Les exemples dans l’Histoire de l’Humanité sont faciles et les caricatures des commandements, invoquant le dieu des Religions au détriment de l’Homme, hélas existent.

En revanche, dans l’Histoire de l’Église, au 19ème siècle par exemple, le culte rendu à Dieu semblait prioritaire. Actuellement, on place largement l’attention des chrétiens sur le prochain, les formes de pauvretés et les services à rendre.

Et que fait-on du dimanche, journée de Dieu, de la pratique à la messe, des consécrations personnelles, et du temps offert aux adorations ?

Faut-il faire ceci sans négliger cela ?
Je pense que oui, vu que nous serons tous évalué sur l’Amour.

C’est une belle perspective, ouvrant notre avenir désormais en vivant de l’Amour. Ce don de Dieu vécu au quotidien le rend Dieu présent. Vivre de l’Amour de Dieu est le don le plus précieux donné aux Hommes. Ceci est sans condition et proposé à tous, à chaque instant.

Je repense à cette phrase de St Jean de la Croix :
Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous récolterez de l’amour !

Alain Ficheux, diacre