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Le constat peu élogieux qu’on peut en faire ne doit pas nous décourager, bien au contraire !
L’aveu de notre faiblesse face aux enjeux des crises mondiales nous font entrer dans une autre dimension où : l’abusé, l’opprimé, le migrant, le pauvre, le malade (quel que soit son origine ou son statut social) porte en lui une souffrance qui a de la valeur aux yeux de Dieu. Et quand il se laisse submerger par la bonne nouvelle du Christ, sa prière devient un hymne qui résonne dans le Cœur même de DIEU.
« Le publicain redescendit dans sa maison ; c’est lui qui était devenu juste, plutôt que le pharisien »
Frères et sœurs en Christ il y a bien différentes sortes d’indigence dans notre parcours. Savoir le reconnaître c’est déjà faire un pas vers la rédemption. La pauvreté, ce n’est pas seulement le manque d’argent !
De quoi s’agit-il ici ? 

L’Homme qui se reconnaît pêcheur devant Dieu. Et qui avec humilité implore Son Pardon, c’est étonnamment le collecteur d’impôts ici…Celui que personne n’aimerait côtoyer de trop près, tellement il « pique-tout » comme le hérisson (rire).
Pourtant, conscient de son origine et de son statut, conscient de ses péchés il parle à Dieu, et Dieu l’entend.
Cet acte de confiance en l’Amour Divin, lui vaut d’être élevé au rang de juste.
Tandis que le docteur de la loi, le pharisien qui égrainait tel un chapelet ses mérites est rabaissé par la Justice même de Dieu.
Dieu de Justice et de Miséricorde, accorde à tous tes enfants dispersés, l’humilité dans la prière, afin que nos œuvres ici-bas reflètent, Ta bonté pour que règne, Ta Paix, entre les peuples du monde entier.
"Notre Dame du Rosaire, priez pour nous ! "
Diacre Charles-Hervé Tchanga