De Marie à Jésus

Ce mois d’octobre est consacré par la tradition à la Vierge Marie. S’il est bon de la vénérer, il est encore meilleur de chercher à la connaître pour mieux l’aimer et pour mieux aimer Dieu. Depuis l’an passé, je suis en charge d’accompagner les groupes mariaux sur le secteur, notamment les Équipes du Rosaire et l’Apostolat de Fatima.
Je propose 4 matinées de formation et de prière à destination de ces groupes. Cela dit, ces réunions sont ouvertes à tous. La Vierge Marie ne saurait être la « propriété » de tel ou tel mouvement, fut-il de spiritualité mariale !
J’ai choisi la figure de Notre Dame de Pontmain (apparue le 17 janvier 1871)
pour nous accompagner cette année. Seuls des enfants ont été témoins de l’apparition, qui est restée invisible aux adultes. Un rappel direct que le Royaume de Dieu appartient à ceux qui redeviennent comme des enfants (Mc 10, 14).
Voici les étapes de ce parcours marial :
· Samedi 8 novembre : Marie dans les Écritures. Bien qu’étant relativement peu citée dans le NT, Marie apparaît de manière symbolique dans l’AT sous forme de nombreuses figures.
· Samedi 17 janvier : nous célébrerons la mémoire de Notre Dame de Pontmain,
au jour anniversaire de son apparition. Avant la messe, nous prendrons le temps de rappeler la chronologie des faits et ce sera l’occasion d’une relecture théologique.
· Samedi 7 février : nous entrerons avec un peu d’avance dans le Carême en contemplant Marie, Épouse de l’Esprit Saint. Ce sera l’occasion de nous disposer au travail profond que veut réaliser l’Esprit Saint dans nos coeurs avant le saint jour de Pâques.
· Samedi 9 mai  : nous terminerons notre année en contemplant le mystère de Marie, image parfaite de l’Église, en évoquant le très beau chapitre VIII de la constitution dogmatique sur l’Église Lumen Gentium.
Voilà donc le programme proposé aux groupes mariaux. Paul VI a dit de Marie qu’elle est l’Étoile de l’Évangélisation. En contemplant la vie de Jésus avec les yeux et le Coeur de Marie, puissions-nous devenir des disciples toujours prêts à
témoigner de l’espérance qui les anime (1 P 3, 15).

Père Matthias AMIOT