BONNE ANNEE

BONNE ANNEE

Et oui !
Rassurez-vous ce n’est ni une influence du « Black-Friday » ni une influence de la vente des cadeaux de Noël qui bat son plein…
Non c’est bien la liturgie qui ouvre aujourd’hui une nouvelle année.
Notre vie liturgique est rythmée par la vie du Christ, de sa naissance (sa préparation en ce temps de l’Avent) à son retour dans la Gloire que nous avons fêté dimanche dernier par le dimanche du Christ-Roi.
Chaque nouvelle année est marquée par des changements.


Pour cette année ce sera, entre autres, par le renouvellement de quelques formules du Missel et des « répons » de l’assemblée.
Pourquoi ?

La langue française évolue et il y a donc quelques traductions qui ne correspondent plus à leur source (NDLR : le missel en Latin de 2002. 3ème édition typique).
Par exemple le mot de « nature » dans le Credo de Nicée-Constantinople n’est plus entendu par nos contemporains au sens que lui donnait la philosophie grecque, nous revenons au terme compliqué mais précis de consubstantiation !
Par exemple le mot « frère » n’englobe plus spontanément les femmes il vaut mieux dire « frères et sœurs » …
Bref c’est l’intérêt et le risque de traduire dans la langue de nos contemporains… la traduction doit sans cesse s’adapter.
De plus, et par souci d’efficacité et de rapidité quelques formules ont été traduites de manière imprécises ou raccourcies. La nouvelle traduction s’attache à retrouver une traduction plus proche de l’édition « typique ».
Dans le « je confesse à Dieu » comme dans « l’agneau de Dieu », nous passons de « le péché » à « les péchés », car nous sommes toujours marqués par le péché, et nous demandons pardons et salut des péchés que nous avons commis et non pas « du péché » (originel).
Accessoirement il y aura un temps d’adaptation nécessaire, d’autant que les missels sont en cours de livraison et les dépliants pour les assemblées ne sont pas tous livrés même si les missels mensuels et les sites ont déjà la nouvelle traduction. Tout était prévu… mais l’imprimeur n’a pas pu tenir les délais (ruptures de matières premières ?) ce qui retarde leur disponibilité !
Comme le « Notre Père » il y a quelques années, quelques mots ont été adaptés pour les francophones. Sans rien changer à la version universelle.
Un peu de souplesse le temps de s’adapter, ni la question fondamentale du salut, ni la foi, pas même sa célébration n’est pas en cause restons vigilant à ne pas croire à une révolution ce n’est qu’une simple évolution de la langue parlée.

Bien fraternellement, Bonne Année.
P. Thierry DAVID.