Alléluia ! Le Christ est vivant

Pourquoi chercher parmi
les morts celui qui est
vivant ? Son tombeau
est bien à Jérusalem, mais il est vide.
Quelqu’un serait-il venu prendre son
corps ? Non, puisqu’il s’est manifesté à
beaucoup : à Marie-Madeleine, aux deux
disciples d’Emmaüs, aux apôtres, à plus de
cinq cents personnes à la fois, nous dit
saint Paul. Nous n’avons recueilli que
quelques témoignages, ceux qui ont été
mis par écrit dans les Evangiles.

Les témoins ont versé leur
sang, refusant de nier ce
qu’ils avaient vu et entendu.
Pascal écrira bien plus tard : « je ne crois
que les histoires dont les témoins se font
égorger ».

Celui qui est vivant ? C’est
Jésus de Nazareth, vrai Dieu
et vrai homme. Mis au
tombeau, descendu aux enfers pour aller
réveiller ceux qui étaient morts, il est
monté au ciel, ouvrant la porte du
Royaume à tous ses frères les hommes.

Désormais notre vie ne
bute plus sur un mur
ou une porte fermée.
Lui seul, Jésus, était capable de briser les
verrous de la mort. Par cette porte
ouverte arrive jusqu’à nous la lumière qui
brille de toute éternité et dont nous étions
privés. Par cette porte ouverte,
s’engouffre le vent de l’Esprit qui vient
rafraîchir notre vie tourmentée par la
canicule.

Même si la
souffrance, le péché
et la mort nous
atteignent encore, nous savons qu’ils
n’auront pas le dernier mot. Nous
connaissons le nom du grand vainqueur :
c’est Jésus, que nous accueillons en ce
jour de Pâques par nos cris de victoire.
Alléluia, le Christ est vivant ; Alléluia, la
mort est morte ; Alléluia, la vie triomphe !

Père Jean-Luc Guilbert