Qu’avons-nous fait du concile Vatican II ?

C’est à l’âge de 77 ans que le Cardinal RONCALI est élu Pape. Nous sommes le 26 octobre 1958. On parle, vu son âge, d’un pape de transition sous le pontifical duquel l’Église ne vivra rien de bien particulier.

Quelques mois plus tard, le 25 janvier 1959, alors que personne ne s’y attend, le nouveau pape annonce l’ouverture d’un concile. Cela arrive comme une bombe ! Après une phase de préparation, le Concile s’ouvre à Rome le 11 octobre 1962, un concile – seulement pastoral, diront certains, d’autres le considéreront comme dogmatique –.

Il sera l’un et l’autre.

Il a lieu à une période où les sociétés, au moins occidentales, remettent en cause bien des principes jusque-là admis par tous. Le Concile se termine en 1965 et trois ans plus tard c’est mai 68.

Peut-on dire que cinquante ans plus tard toutes les richesses de ce concile ont porté leurs fruits ? Certains ont voulu retenir que ce qui allait dans le sens de leur pensée. On a lu des commentaires, plus ou moins orientés, on a gardé, dit-on, l’esprit du concile, mais qui a vraiment étudié les textes, les constitutions, les décrets ?

Avec cet anniversaire, l’occasion nous est donnée, de faire le point, de nous mettre à l’écoute de l’Esprit Saint qui nous fera saisir en quoi les textes conciliaires peuvent nous aider à vivre en Eglise et à être témoins dans le monde qui est le nôtre. Ce concile demeure une référence essentielle pour l’Eglise et son avenir.

Notre évêque, Mgr DUBOST, a publié un livret sur une des constitutions dogmatiques de ce concile, appelée « Lumen Gentium ». Il viendra faire une conférence sur ce thème le jeudi 2 février à 20h30, à l’église St Pierre Fourier de Brunoy. Cette conférence nous permettra de lancer dans le secteur l’année Vatican II. Elle sera précédée d’une messe présidée par lui-même à 19 h 45 au même endroit (Fête de la Présentation de Jésus au Temple, appelée aussi « Chandeleur »).

J’espère que nous serons nombreux ce soir-là.

Père Jean-Luc Guilbert