Marie, mère de Dieu et notre mère

« Marie, l’Immaculée Mère de Dieu, toujours Vierge, à la fin de sa vie terrestre a été élevée en âme et en corps à la gloire du ciel ». C’est en ces termes que le Pape Pie XII en 1950 définit solennellement le dogme de l’Assomption. Nos frères orthodoxes emploient le mot de « Dormition » pour désigner la même réalité.

Si le dogme de l’Assomption a été proclamé très tardivement, dès la fin du Vè siècle on enregistre des allusions à une fête célébrée en l’honneur de Marie élevée dans la gloire de Dieu à la fin de sa vie.

Marie est une créature, mais une créature hors du commun. Elle a été préservée de tout péché par une grâce venant, par anticipation, de la mort de son Fils. Marie, la toute pure a été associée à l’oeuvre rédemptrice de son Fils.
Marie est un modèle pour nous. Entièrement donnée à son Seigneur, elle n’a su répondre que « oui » aux appels que celui-ci lui a adressés. On ne peut trouver plus humble qu’elle. C’est une femme dont on n’a rien dit, qui vaquait aux occupations de la maison, comme toutes les femmes de son temps et de son village. Son trésor était tout intérieur. C’est une épouse et une mère vers laquelle toutes les épouses et toutes les mères peuvent se tourner.

Profondément unie aux trois personnes divines, elle, qui a porté le Fils, ne cesse d’intercéder pour chacun de nous afin que nous soyons un jour là où elle est. Elle est bien placée pour cela. Les enfants savent que pour demander quelque chose un peu délicat à leur père, il est préférable de passer par la maman qui saura employer les mots qu’il faut.

En ce jour de l’Assomption, faisons monter notre prière par Marie, la Reine de l’univers et surtout notre Mère.

Père Jean-Luc Guilbert