Maladie et guérison

Ce Dimanche, plusieurs d’entre nous vont recevoir le sacrement des malades, au cours de la messe de clôture de la visite pastorale.
Ce sacrement à pour fondement ce passage de la lettre de S. Jacques : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les presbytres de l’Église et qu’ils prient sur lui après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur.
 » (Jc 5, 13b – 14).
Le prêtre qui administre le sacrement des malades fait une onction d’huile sur le front et sur les paumes du malade. Cette huile est bénie lors de la messe Chrismale par l’évêque. La grâce du Seigneur agit à travers cette matière, souvent utilisée dans l’Antiquité pour soigner, comme en témoigne l’épisode du bon Samaritain (Lc 10, 34).
Le sacrement des malades peut se recevoir :
quand on est affecté par une maladie lourde, à chaque aggravement notable de cette même maladie, quand une nouvelle maladie survient, avant une opération, quand l’âge diminue les capacités physiques et enfin à l’approche
de la mort sous la forme de l’extrême onction.
Le sacrement des malades peut donc se recevoir plusieurs fois. Mais ce sera toujours dans un dialogue avec le prêtre. Il ne s’agit pas d’y voir quelque chose de
‘magique’, que l’on finirait par ‘consommer’. D’où l’importance pour le prêtre de connaître les malades qui désirent recevoir ce sacrement.
Pendant longtemps, le sacrement des malades était donné seulement sous la seule forme de l’extrême onction. D’où l’association trop souvent faite par les fidèles : « sacrements des malades = mort prochaine ». C’est un préjugé tenace mais qui, fort heureusement, commence à reculer. Il est important que les fidèles voient régulièrement ce sacrement célébrée au cours d’une messe. Ceci, afin de montrer à tous qu’il est un sacrement de vie.
Avant de recevoir le sacrement des malades, il est recommandé de se confesser. La confession opère une véritable guérison intérieure. L’épisode du paralytique (Mc 2, 1 – 12) nous rappelle à ce sujet que le péché est la pire des maladies.
A nous de faire connaître la puissance de vie que contient ce sacrement ! A nous de prolonger l’oeuvre du Christ, qui a toujours accompagné Ses enseignements
d’innombrables guérisons : « Il parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple. » (Mt 4, 23).

Père Matthias AMIOT