MOIS DE MARIE

Le mois de mai est traditionnellement consacré à la Vierge Marie. Laquelle n’est ni une déesse qui serait la quatrième personne de la Trinité, ni une simple humaine qui aurait collaboré au plan de salut. Marie a une place bien particulière dans le dessein de Dieu, et ce n’est pas si facile de comprendre son mystère. Nous pouvons emprunter
quelques chemins pour mieux le découvrir.
Le chapelet est la prière mariale la plus connue et la plus pratiquée, c’est une prière évangélique qui vise à méditer la vie de Jésus à travers le coeur de Marie. Les mystères de l’Évangile nous aident à imiter le
Christ, et nous cherchons à le faire aux côtés de Marie, disciple par excellence.
L’angélus est une prière proposée trois fois par jour, et les cloches de nos églises sonnent souvent le matin, à midi et le soir, afin de nous remettre devant l’évènement central du salut, à savoir l’Incarnation du Fils de Dieu. Cette courte prière est une manière de se remettre
au long du jour devant Jésus et Marie.
Le Magnificat est un cantique que Marie entonne chez sa cousine Élisabeth, alors que les deux futures mères exultent de joie, en comprenant la bienveillance de Dieu. Ce chant des humbles, véritable résumé de l’Évangile, est prié chaque soir aux Vêpres. Il nous inscrit dans l’espérance d’Israël et aussi dans la certitude que Dieu est fidèle à ses promesses.
A la fin de la journée, au terme de l’office des Complies, l’Église chante le Salve Regina. Cette hymne mariale est la dernière prière qui résonne dans les monastères avant le grand silence de la nuit. C’est une manière de mettre notre temps de repos sous le regard de Marie.
Enfin, n’oublions pas la consécration mariale. Si le baptême est la véritable consécration à Dieu, la consécration à Jésus par les mains de Marie est un rappel de notre baptême et une façon de suivre Jésus aux côtés de Marie.
Bref, vous l’aurez compris, si Jésus est le Chemin, Marie est comme le raccourci qui nous permet d’y marcher en toute paix.

Père Matthias Amiot