« Le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous. »

Ce passage biblique tiré de la deuxième lecture de ce dimanche fait partie de ces paroles qui me faisaient peur ; il m’a souvent renvoyé à mes faiblesses, à mes fragilités. Ma réaction se résumait en une phrase : Seigneur, je n’en suis pas du tout digne ! Mais aujourd’hui, découvrant les initiatives de Dieu , ses oeuvres et l’incessant risque qu’il prend pour nous faire vivre dans son alliance, j’accueille et accepte ce passage avec une totale confiance en celui qui veut faire et fait de moi son sanctuaire.
En effet, Il a daigné naître dans une étable à Bethléem, alors je peux être son sanctuaire. Il accorde sa miséricorde à ceux qui se reconnaissent pécheurs, il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses alors je peux être son sanctuaire. A la création, Dieu m’a communiqué sa vie, le souffle de l’Esprit Saint ; au baptême et à la confirmation, il a fait de moi son fils en qui il a mis tout son amour ; par cet acte, je suis devenu le temple de l’Esprit Saint. En plus l’image de la vigne et des sarments me fait prendre conscience que Dieu vit et demeure en moi.
« Le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous » est finalement un appel continuel à la sainteté. Notre réponse à cet appel est d’abord de rendre grâce pour ce choix puis de laisser la vie de Dieu qui est en nous porter les fruits de l’Esprit Saint : l’amour, la joie, la paix, la patience, la serviabilité, la bonté, la confiance dans les autres, la douceur, la maîtrise de soi.

P. Thomas