Fête des mères

Un jour, dans une cour de récréation , des enfants parlèrent chacun de leurs mères, en vantant leurs qualités. A l’issue de ce panégyrique, elles furent déclarées ex-aequo et reçurent chacune le titre de « Meilleure maman de l’école » !
Nous avons tous reçu deux cadeaux inestimables : d’abord et avant toutes choses la vie, mais aussi une mère. Et aucune richesse terrestre ne pourra jamais les égaler. Une mère, c’est un trésor !
Jésus aime tellement les mères qu’il a voulu en avoir une ! Le Fils de Dieu a choisi de demeurer parmi les enfants des hommes.
Et il a voulu respecter les lois humaines en naissant comme chacun de nous. Certes, la Vierge Marie est un peu « hors normes », mais elle est parfaitement humaine. Et le plus beau c’est que Jésus nous a donné sa propre mère.
Sur la Croix Jésus se tourne vers St Jean et sa chère mère, transpercée de douleur. Le Seigneur confie sa mère au disciple bien-aimé, geste de bienveillance qui confirme que Jésus n’avait pas de frères et sœurs, le terme employé par l’Évangile faisant référence aux cousins, puisque ce mot n’existe pas en araméen.
Mais si la sécurité de Marie est assurée, Jésus pousse le don à l’extrême en disant à Jean : « Voici ta mère ». Évidemment, ce privilège s’étend à tous les baptisés et plus largement à l’Humanité.
Marie sera donc la Mère qui enfante ses enfants pécheurs dans la douleur, en intercédant pour leur conversion, comme le fit par exemple sainte Monique pour son cher Augustin.
Comme chrétiens nous avons donc une mère terrestre et deux mères célestes ! La première est la Vierge Marie, la seconde est l’Église. Et c’est ainsi que s’éclaire cette promesse de Jésus : « Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là m’est un frère et une
sœur et une mère » (Mc 3, 35).
Tout effort pour annoncer l’Évangile est une manière de faire grandir le corps mystique du Christ, et donc, spirituellement parlant, de l’enfanter dans les âmes.
Prions le Seigneur pour toutes les mamans du monde, et aussi pour que la Mère Église donne naissance à des enfants de Dieu toujours plus nombreux.

Père Matthias Amiot